terça-feira, 28 de agosto de 2007

Um dia de Julho em Mora - Amours parallèles / Saudades

Est-ce qu'un vrai amour meurt jamais, surtout quand il est le premier? J'ai voulu croire que oui, quand un nouvel amour a enflammé mon coeur. J'ai cru qu'il anéantirait le précédent, mais là je crois que ce n'est pas tout à fait ce qui m'arrive. Bien sûr c'est le dernier le plus fort, celui qui commande tout; l'objet de toutes mes angoisses, mes désirs, mes bonheurs fous et aussi mes douleurs les plus profondes. Mais l'autre reste là, une ombre douce et bienveillante, pourtant déjà trop loin. Mais pas assez pour m'empêcher de penser souvent à lui; mémoires où étincelles d'un amour passé? Je ne sais pas, et je ne m'en soucis pas non plus. Puisque je n'ai pas de doutes sur mon avenir; il est clair, translucide comme l'eau de mon île, et c'est dans ses yeux bleus que je veux me noyer une dernière fois avant de fermer les miens.

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Mora. É aqui que cultivo as saudades de ti, cujas raízes, caules e folhas se tornam mais espessas a cada dia que passa, nutridas pelas forças que luto por extrair de um optimismo improvável. Estás em tudo. No céu são os teus olhos que brilham, e não o sol. A alvura quase perfeita das paredes alentejanas sugere-me a tua pele. E dela nem duas semanas de água fria puderam aplacar o desejo ardente que me consome.
Onde antes o que me faria mais falta neste interior isolado seria a imensidão do mar, agora são apenas as vagas amenas de ti, acariciando as minhas areias negras, que distantes me mergulham numa violenta calmaria de saudade.

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